La Fashion Week de Paris s'ouvre avec le défilé étudiant de l'IFM, Brigitte Macron et Pressiat
La Fashion Week de Paris s'est ouverte lundi avec le défilé des étudiants de Master à l'Institut Français de la Mode, en présence de Brigitte Macron, suivi à travers la ville par une collection Pressiat Woke'n'Roll.
Remarquablement, le défilé IFM a attiré Brigitte Macron, la Première Dame de France, ainsi que deux ministres et de nombreux leaders de la mode, au deuxième salon Masters jamais organisé dans cette université.
Au premier rang, Michael Burke, le puissant président du groupe de mode de LVMH, Sophie Brocart, PDG de Patou et le principal mentor de LVMH, le designer Alexandre Mattiussi, ainsi que son PDG Nicolas Santi Weil.
Mais la place d'honneur est revenue à la Première dame, enseignante de profession et fervente défenseure de la mode - qui a animé trois dîners de mode à l'Elysée - avec son mari Emmanuel Macron, qui accomplit actuellement son deuxième quinquennat.
Leur présence souligne la volonté de l'establishment français de créer une école de mode véritablement rivaliser avec Central Saint Martins ou FIT, dans le sillage de sa récente réorganisation.
Présentée dans l’impressionnant collège de l’IFM, sur 9 000 mètres carrés en bord de Seine, l’émission a réuni 27 diplômés, de 13 nationalités. Chacun des étudiants du Master of Arts in Fashion Design and Knitwear Design avait droit à entre cinq et sept looks.
Trois d'entre eux se sont immédiatement démarqués : la série d'ouverture de Qianhan Liu de Chine intitulée "Lull - The Sleep Temple", qui présentait des tissus remarquables qui ressemblaient à du bois malléable ou de vraies feuilles, coupés en un cocon feuillu dense ou des manteaux en forme de pin avec d'énormes manteaux. loupes pour colliers.
Ensuite, une belle série de Kira Sander d'Allemagne, mettant à nouveau en valeur des tissus inattendus, de la laine torsadée épaisse filée pour ressembler à des toiles d'araignées géantes ou à d'énormes rochers. Intitulé « Ilaria – Le langage des pierres », il mettait en vedette des pulls, des jupes et des bottes en maille de pierre étrangement plausibles.
Un autre jeune espoir dont le talent criait pratiquement "ne soyez pas idiot et laissez quelqu'un d'autre m'embaucher" était l'Italien Antonio Romano, qui a transformé une armure médiévale en de fantastiques tricots. Tuniques, chemisiers pages et jupes à volants portés avec des bottes cyber punk. Chacun de ses looks était excellent.
Le programme d'études de deux ans comprend des collaborations créatives à long terme avec des maisons telles que Dior en design de mode et Alaïa en conception de maille, des conseils de direction artistique individuels de designers comme Olivier Theyskens et des séminaires axés sur le patrimoine, la durabilité ou l'innovation avec Balenciaga ou Courrèges. .
Situé dans les Docks du 13e arrondissement, à proximité de la gare d'Austerlitz, l'IFM compte aujourd'hui 1 300 étudiants de 67 nationalités proposant des formations en design, métiers d'art et management.