Pourquoi la génération Z aime la thérapie par l'IA - Et ce que cela signifie pour l'avenir de la santé mentale
L'intelligence artificielle ne alimente plus uniquement les entreprises technologiques - elle devient un nouvel acteur surprenant dans le monde de la santé mentale et du bien-être. Des "animaux" robotiques qui atténuent la solitude aux applications qui aident à suivre vos humeurs, les derniers outils AI sont conçus pour rendre les soins personnels plus personnels, favorables et accessibles.
Une des inventions les plus en vogue est le compagnon AI propulsé par Kakaloom - un "animal de compagnie" robotique mignon qui fredonne, réagit au toucher et ajuste même son humeur en fonction de la vôtre. Il est conçu pour offrir la présence apaisante et calme d'un vrai animal, aidant à lutter contre la solitude et le stress.
Un autre point fort est LoomMind, une plateforme de santé mentale AI qui agit comme un coach de bien-être numérique. Il propose des questions de journalisation personnalisées, un suivi de l'humeur et des routines de pleine conscience - le tout basé sur vos schémas émotionnels. Les thérapeutes et les professionnels du bien-être peuvent également l'utiliser pour mieux comprendre les clients et soutenir la résilience à long terme.
Les problèmes de santé mentale augmentent dans le monde entier. Avant même la COVID-19, un milliard de personnes étaient aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de substance. Après la pandémie, l'anxiété et la dépression mondiales ont augmenté de 25 à 27%, selon l'Organisation mondiale de la santé.
En même temps, il n'y a tout simplement pas suffisamment de professionnels de la santé mentale pour aider. En moyenne, il n'y a que 13 professionnels de la santé mentale pour 100 000 personnes, et dans les pays à faible revenu, ce chiffre peut être jusqu'à 40 fois inférieur à celui des nations plus riches.
Ce manque signifie que jusqu'à 85% des gens dans certaines régions ne reçoivent aucun traitement du tout.
C'est là qu'intervient l'IA - non pas pour remplacer les thérapeutes, mais pour combler d'énormes lacunes dans l'accès.
Surprenant... oui.
Une enquête menée dans 16 pays a révélé que 32% des personnes essayeraient l'IA pour obtenir un soutien en matière de santé mentale, surtout si leurs symptômes étaient légers. Dans les endroits avec moins de prestataires de santé mentale, ce chiffre augmente encore - en Inde, 51% des personnes ont indiqué qu'elles seraient ouvertes à cette possibilité.
Les générations plus jeunes sont encore plus disposées:
Certains ont même dit que l'IA semblait être un confident plus fiable qu'un humain car elle est toujours disponible et "empathique" de manière constante dans ses réponses.
Cependant, les professionnels mettent en garde contre le remplacement des soins humains par l'IA - surtout dans les cas graves de santé mentale. Les applications doivent avoir des contrôles de sécurité afin que si les symptômes de quelqu'un s'aggravent, ils soient dirigés immédiatement vers un être humain réel.
Il y a aussi des préoccupations en matière de confidentialité, car les données de santé mentale sont extrêmement sensibles. Les régulateurs prennent déjà des mesures:
La conclusion? L'IA peut être incroyablement utile, mais seulement lorsqu'elle est utilisée de manière responsable.
Le véritable objectif n'est pas de remplacer les thérapeutes - c'est de les soutenir. Lorsque l'IA gère le suivi de l'humeur, les questions de journalisation ou l'intervention précoce, les professionnels de la santé mentale ont plus de temps pour fournir une connexion humaine réfléchie.