Six Hidden Gems From the 2024 Fall Festival Lineups | Vanity Fair

01 Septembre 2024 1684
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Le premier jour du Festival du film de Venise 2024 marque le début d’un marathon de trois semaines, avec la première de films très attendus à Venise, Telluride et Toronto. Nous sommes tout à fait conscients des grands titres susceptibles de faire sensation à chaque fois, allant de Joker : Folie à Deux à La Leçon de piano et Nous vivons dans le temps, mais l’un des meilleurs aspects de tout festival de cinéma est la découverte inattendue.

Avant la surabondance du festival, l’équipe d’Awards Insider a donc sélectionné six films qui, selon nous, pourraient être des trésors cachés. Ils ne susciteront peut-être pas un engouement assourdissant à l’approche des festivals, mais avec leurs réalisateurs talentueux, leurs acteurs intéressants et leurs scénarios solides, n’importe lequel d’entre eux pourrait percer et devenir le sujet de conversation de la ville.

Le directeur artistique du Festival du film de Venise, Alberto Barbera, a fortement soutenu The Brutalist de Brady Corbet dans une récente interview avec Vanity Fair, le qualifiant de « très courageux, très ambitieux, très personnel ». Avec une durée de trois heures et demie, ce film n’est pas non plus pour les âmes sensibles ou en manque d’attention. Mais ceux qui s’y engagent seront récompensés par une performance captivante d’Adrien Brody, qui joue un architecte juif qui a survécu à l’Holocauste. Couvrant 30 ans de sa vie, cette épopée suit son protagoniste alors qu’il émigre aux États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure et met en vedette les interprétations secondaires de Felicity Jones, Guy Pearce et Joe Alwyn. — Rebecca Ford

Sigrid Nunez n’est pas exactement une romancière infilmable, mais son triomphe The Friend, récompensé par le National Book Award, est écrit dans le genre de style de flux de conscience, profondément intérieur qui pourrait s’avérer intimidant pour la plupart des cinéastes. Dans leur adaptation qui se déroule à Toronto, New York et apparemment à Telluride, les réalisateurs Scott McGehee et David Siegel réduisent l’histoire d’une auteure en deuil de la mort soudaine de son mentor – puis accueille son dogue allemand, qui devient rapidement son compagnon le plus crucial – à un récit intime de chagrin, de solitude et de mémoire. Le fait que Naomi Watts y réalise sa meilleure performance sur grand écran depuis longtemps est également un atout. « J’aime les animaux et je n’avais donc pas peur de me couvrir de bave, de fourrure », m’a-t-elle récemment confié. « Je m’intéresse vraiment aux femmes à ce stade de leur vie et à la façon dont nous rejetons l’idée que nous devrions devenir invisibles ou que nous devrions nous tenir à l’écart. Non, ce n’est pas moi. » — David Canfield

L’un des titres les plus attendus de l’automne, le premier film d’Embeth Davidtz en tant que réalisatrice s’inspire des mémoires d’Alexandra Fuller du même nom pour un récit de passage à l’âge adulte tout à fait spécifique. Le film se déroule dans les années 80 et suit une fillette de huit ans nommée Bobo (Lexi Venter), qui fait partie d’une famille d’agriculteurs blancs dans la nation africaine de Rhodésie, où les tensions raciales et de classe qui couvent depuis longtemps sont sur le point d’atteindre leur paroxysme. Si tous les acteurs ne parviennent pas à passer derrière la caméra de manière particulièrement fluide, il semblerait que Davidtz, qui a grandi en Afrique du Sud dans La Liste de Schindler et Matilda, soit une force avec laquelle il faut compter, prête à prendre de gros risques. Le film fera sa « première canadienne » au Festival international du film de Toronto et, compte tenu de ce langage, devrait être présenté en première mondiale au festival plus sélectif de Telluride le week-end prochain. —DC

Don’t Let’s Go to the Dogs Tonight

Le réalisateur Walter Salles n’a pas réalisé de long métrage narratif depuis Sur la route en 2012, mais il revient enfin avec I’m Still Here, un drame émouvant qui se déroule dans les années 70 au Brésil. Il suit Eunice Paiva, une mère de cinq enfants dont le mari, l’ancien député brésilien Rubens Paiva, disparaît. Basé sur un livre de 2015 écrit par le fils de Paiva, Marcelo Rubens Paiva, le film met en scène deux acteurs qui jouent Eunice : Fernanda Montenegro (une icône du cinéma au Brésil et la seule actrice brésilienne à avoir jamais été nominée aux Oscars) et sa fille dans la vraie vie, Fernanda Torres. Il paraît que c’est une histoire profondément personnelle pour Salles, qui réalise dans sa langue maternelle, le portugais, et qui devrait être une découverte surprise lors de la première à Venise avant de se rendre au TIFF. —RF

Je suis toujours là

Si vous cherchez à voir le côté plus doux de Brett Goldstein, mieux connu pour avoir joué l’irascible Roy Kent dans Ted Lasso, rendez-vous au TIFF pour le voir dans All of You, un drame romantique dans lequel il joue aux côtés d’Imogen Poots. Le duo joue des amis de longue date vivant dans un futur proche, où un test garantit de trouver l’âme sœur. Le film, coécrit par Goldstein avec le réalisateur William Bridges, explore les thèmes profonds et intemporels de l’amour non partagé tout en mettant en valeur deux performances mémorables de ses acteurs principaux. —RF

Précédemment adapté en film avec Deborah Kerr dans le rôle principal, le roman vénéré de François Sagan de 1954 offre les plaisirs évasifs de vacances ensoleillées en Europe aux côtés des vérités amères des relations humaines complexes. L’auteure acclamée Durga Chew-Bose n’avait même pas été sur un plateau avant de prendre la direction de son adaptation, qui amène l’histoire à notre époque.


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