Plante japonaise produit des composés qui présentent une forte activité anti-VIH

21 Mars 2025 2528
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20 mars 2025

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par Université de Toho

Les chercheurs ont découvert que Daphne pseudomezereum (communément appelé Onishibari) contient une substance qui inhibe la réplication du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Les plantes ont été cultivées au Jardin des Plantes Médicinales de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Toho. Cette découverte devrait mener à la découverte de germes de médicaments pour de nouveaux médicaments présentant une activité anti-VIH supérieure.

Un article rapportant cette étude a été publié dans le journal Phytochimie. Le groupe de recherche était dirigé par le professeur Wei Li du Département de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Toho, en collaboration avec le Centre Médical de l'Université Duke aux États-Unis.

La famille des Thymeleaceae comprend plus de 53 genres et 800 espèces distribués dans le monde entier, à l'exception des régions polaires et désertiques. Ces plantes contiennent des diterpénoïdes, qui présentent des activités biologiques significatives, notamment anticancéreuses, anti-VIH et analgésiques.

D. pseudomezereum est un arbuste à feuilles caduques de la famille des Thymelaeaceae que l'on trouve au Japon, en Chine et en Corée. Son écorce a été traditionnellement utilisée en médecine pour traiter les maladies de peau chroniques et le rhumatisme en raison de ses propriétés anti-inflammatoires. De plus, cette écorce riche en fibres a été utilisée comme additif dans la production de papier japonais.

Dans l'étude, un groupe de recherche a isolé 10 diterpénoïdes de daphnane, dont trois composés précédemment non décrits, à partir des fruits de D. pseudomezereum. Parmi les composés isolés, trois présentaient une activité anti-VIH puissante, avec des valeurs de CE50 autour de 1 nM et une cytotoxicité à IC50 > 5 μM.

Les résultats de cette étude mettent en évidence le potentiel anti-VIH prometteur des diterpénoïdes de daphnane, mais posent également les bases pour des recherches futures visant à optimiser leur activité par le biais de modifications structurales stratégiques.

Plus d'informations: Kouharu Otsuki et al, Anti-HIV diterpenoids from Daphne pseudomezereum, Phytochemistry (2024). DOI: 10.1016/j.phytochem.2024.114366

Fourni par Université de Toho


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